Rapport-Répondre aux défis du XXIe siècle avec l’agro-écologie : pourquoi et comment ?


14 août 2013
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Résumé

La C2A (Coordination Sud) fait le point sur deux questions centrales : la capacité de l’agro-écologie à répondre aux grands défis de l’humanité pour le XXIe siècle et les conditions nécessaires à la généralisation de l’agro-écologie.

Dans ce rapport, la C2A a souhaité faire le point sur deux questions centrales :
● d’une part, la capacité de l’agro-écologie à répondre aux grands défis de l’humanité pour le XXIe siècle : sécurité alimentaire d’une population en croissance et dont les modes de consommation évoluent, développement économique et social des pays du Sud et de leurs populations, transition des modes de production et de consommation face à la crise écologique actuelle (dégradation des écosystèmes cultivés, épuisement des ressources non renouvelables, dégradation de la biodiversité, contaminations de l’environnement, réchauffement climatique) ;
● d’autre part, les conditions nécessaires à la généralisation de l’agro-écologie : type d’agriculture (familiale ou capitaliste) la plus à même de mettre en oeuvre des pratiques écologiques, dispositifs de soutien et d’accompagnement des agriculteurs (accompagnement technique et financier des innovations et risques liés à la transition, recherche, échanges d’informations), environnement économique et des politiques agricoles, coopération internationale.

Ce rapport aborde ces deux questions, sur la base d’un travail bibliographique réalisé par le Gret et le Centro de Desarrollo e Investigacion Rural, avec le soutien de l’association Agronomes et vétérinaires sans frontières et de la fondation Agrecol Andes, et des résultats du séminaire organisé le 11 décembre 2012 à Nogent-sur-Marne.

À noter que nous nous intéressons dans ce document principalement à l’agro-écologie en tant qu’ensemble de démarches et de pratiques. Cependant, la dimension « mouvement social » n’est souvent pas loin, tant les dynamiques sociales liées à l’agro-écologie sont aussi parfois une condition du développement de certaines pratiques, au travers notamment des réseaux d’échanges d’expériences, de sélection participative et d’échanges de semences, ou encore des circuits alternatifs de commercialisation.