De la recherche scientifique aux besoins opérationnels sur les zones humides en France


11 avril 2017
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Résultats de RDI
En 1995, la France se dote de son premier plan national d’action pour les zones humides. Une de ses actions phare est le Programme National de Recherche sur les Zones Humides (PNRZH) qui a soutenu des projets de recherche originaux. Il a contribué à l’émergence d’équipes scientifiques spécialisées sur les zones humides. Depuis 2001, d’autres plans nationaux d’actions en faveur des milieux humides se sont succédés mais sans soutien spécifique à la recherche scientifique. La recherche ne s’est cependant pas interrompue depuis. Des connaissances scientifiques sont produites, en ordre dispersé, alors qu’elles sont nécessaires pour réduire les dégradations croissantes sur ces écosystèmes qui sont aussi ceux qui pourvoient le plus aux besoins de la société.

L’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA) aujourd’hui intégré à l’Agence française pour la biodiversité (AFB) a confié au Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) la réalisation d’une synthèse qui a pour but d’identifier comment la recherche scientifique peut bénéficier aux acteurs techniques impliqués dans la conservation des zones humides. En effet, l’action de ces acteurs requiert souvent l’apport de méthodes et outils robustes, validés scientifiquement. Dans cette synthèse, les zones humides prises en compte sont les milieux d’interface entre les milieux terrestres et aquatiques en métropole et en outre – mer répondant à la typologie SDAGE. Le lit mineur des cours d’eau, la zone de pleine eau des lacs, la zone strictement marine, les récifs coralliens sont exclus de cette étude.